Текст песни
Poche et ventre vide, j’cherche les clé du coffre
Pays loin du cœur, une arme près du corps
J’ai fais un tour de cadrant, je tourne le dos au futur
Un jour on s’ra grand, le passé dans une sépulture
Avec les coups on apprend, paraît qu’l’enfant s’décide
A laisser ou à prendre, je vis, j’ai fais l’plus dur
J’avance toujours à cran, à des années d’la case départ
Pour finir par déshabiller la caisse d'épargne
Il pleut comme le sang coule, je pleure comme le rhum pisse
Je sais qu’le sang coule, qu’mes poches se remplisse
A la gauche du droit ch’min, je parle à l’ange
J’revoie mon père me dire ''je t’aime'' avec les phalanges
Y a un gosse prostré dans mes colères d’adulte
Je crois qu’la daronne me hait, je suis son portrait
Petit j'étais un peu en r’trait, j’ai grandi ch’ville en avant
J’ai pas appris à frapper avant d’entrer
Ton absence m’a appris la vie
Je garde les séquelles de ta fuite
Dans le dos, sur les bras
Serai-je un meilleur homme que toi?
Je ne sais pas…
Serai-je un meilleur père que toi?
Je ne sais pas…
Faut avancer vu qu’on en sortira pas vivant
Une thérapie à même le gravier, y a pas d’divan
Des noms déjà gravés dans l’marbre, une vie dans l’sens du vent
Misère, coups et blessures aggravés, réussite me fait la danse du ventre
J’veux lui montrer mon arme, sur les nerfs H24
Qu’il pleuve qu’il vente, pour rien au monde j’vendrais mon âme
En essayant d'être un meilleur homme
Que l’autre, sans tous les cris et cette odeur de rhum
Père à mon tour, ils m’ont pas aider à cicatriser
Avec mes vieux démons j’ai du pactiser
Né sur un ring, grandir plein d’sentiments factices
L’arbitre a perdu l’compte, la tête du daron en target practice
Comme un Nèg' Maron j’ai mis les voiles
J’suis parti en couille, en, dans ma tête y a mille et une voix
Qui chantent, j'écris, les flammes j’attise
Dis à Jésus que j’le cherche si tu le vois
Ton absence m’a appris la vie
Je garde les séquelles de ta fuite
Dans le dos, sur les bras
Serai-je un meilleur homme que toi?
Je ne sais pas…
Serai-je un meilleur père que toi?
Je ne sais pas…
Le paradis s’arrête où commence le feu
J’ai rêvé d’le tuer au sens propre comme au sens de Freud
Si c’est pas d’la fatalité, ça en a le goût
J’m’invente des figures paternelle en cagoule
Putain d’relation père-fils qui vire au combat d’coq
Les clés du berceau au funérailles service où le vice a la cote
J’traîne mes sévices sur le visage
Un autre jour, un autre pays, un autre paysage
J’traîne mes sévices sur le visage
Un autre jour, un autre pays, un autre paysage