Текст песни
J’ai toujours préféré aux voisins, les voisines
Dont les ombres chinoises ondulent sur les volets.
Je me suis inventé un amour pantomime
Où glissent, en or et noir, tes bas sur tes mollets.
De ma fenêtre, en face, j’caresse le Plexiglas.
J’maudis les techniciens dont les stores vénitiens
Découpent en tranches la moindre pervenche déshabillée.
J’ai toujours préféré aux voisins, les voisines.
J’ai toujours préféré aux voisins, les voisines.
J’ai toujours préféré aux voisins, les voisines
Qui sèchent leurs dentelles au vent sur les balcons.
C’est un peu toi qui danses quand danse la mousseline
Invitée au grand bal de tes slips en coton.
De ma fenêtre, en face, j’caresse le Plexiglas.
Je maudis les méninges, inventeurs du sèche-linge.
Plus de lèche-vitrine à ces cache-poitrine que tu séchais !
J’ai toujours préféré aux voisins, les voisines.
J’ai toujours préféré aux voisins, les voisines.
J’ai toujours préféré aux voisins, les voisines
Qui vident leurs armoires, en quête d’une décision.
Dans une heure environ, tu choisiras le jean.
Tu l’enfileras, bien sûr, dans mon champ de vision.
De ma fenêtre, en face, j’caresse le Plexiglas.
Concurrence déloyale de ton chauffage central !
Une buée dense interrompt ma transe
Puis des épais rideaux et c’est la goutte d’eau.
Un ravalement d’façade me cache ta palissade.
Une maison de retraite construite devant ma f’nêtre !
Sur un fil, par centaines, sèchent d’immenses gaines.
J’ai toujours préféré aux voisins, les voisines.
J’ai toujours préféré aux voisins, les voisines.
(Guitare solo)
J’ai toujours préféré aux voisins, les voisines.
J’ai toujours préféré aux voisins, les voisines.
J’ai toujours préféré aux voisins, les voisines.
J’ai toujours préféré aux voisins, les voisines.